Attitudes

En tant que praticien, on s’engage à être vigilant sur les points suivants :
  • une attitude d’intérêt ouvert, c’est à dire une disponibilité intégrale, sans préjugé ni a priori d’aucune sorte, une manière d’être et de faire qui soit un encouragement continu à votre expression ;
  • une attitude de non-jugement qui permet de tout recevoir, de tout accueillir sans critique, ni culpabilisation ;
  • une attitude de non-directivité où il n’y a rien à présupposer et où vous avez l’initiative dans sa présentation du problème et dans son itinéraire ;
  • une intention authentique de vous comprendre dans votre propre langue, de penser dans vos termes, de découvrir votre univers subjectif, c’est à dire de saisir les significations que la situation a pour vous ;
  • un engagement inconditionnel à entretenir avec vous une relation investie, c’est-à-dire où je me donne, en tant que praticien, la liberté de vivre et d’exprimer mes propres émotions face à vous, et thérapeutique, c’est-à-dire où vous ferez l’expérience d’une relation saine et guérissante ;
  • la capacité à assumer l’autorité requise à la conduite de la thérapie ou du coaching au niveau du « contenant », c’est à dire des règles qui entourent et encadrent le processus thérapeutique ou de coaching.dyade

Une attitude que vous pouvez développer

La responsabilité, c’est la capacité d’un individu à se prendre en charge, à se réaliser le plus entièrement possible et à s’assumer vis-à-vis de lui-même (et vis-à-vis d’autrui). Être responsable, c’est exercer le pouvoir sur votre vie :
  • en acceptant les conséquences de vos actes, de vos paroles, de vos silences, de vos gestes et de vos choix ;
  • en évitant les actes et les propos indésirables ;
  • en cherchant en vous ce qui est la source de vos souffrances et de vos joies, de vos échecs et de vos réussites, de vos problèmes et de leurs solutions ;
  • en ne laissant pas le passé vous tirer en arrière et limiter l’exploitation de vos potentialités présentes ;
  • en travaillant à vous transformer plutôt que d’abord blâmer les autres, les juger, les critiquer, les contrôler et d’essayer de les changer ;
  • en refusant de laisser aux autres le pouvoir de vous tenir responsable de leurs difficultés, de leurs émotions et de leurs besoins non satisfaits.
Ainsi, plus vous serez responsable dans la thérapie ou le coaching [et aussi dans votre vie], plus celui-ci aura des chances de s’avérer efficace.
Pourquoi faire un test psychologique ?
Psychothérapie : Les problèmes de gestion de conflits